lundi 21 décembre 2009

Halmé sur du9




Allez lire sans attendre cette charmante chronique d'Halmé de Choi Juhyun signée Jessie Bi sur l'excellent site du9 :



vendredi 18 décembre 2009

Le Plus mauvais groupe du monde - Top 10 de Bodoï



Le Plus mauvais groupe du monde (épisodes 1 et 2) de Monsieur José Carlos Fernandes a l'honneur d'être à la quatrième place du top 10 des albums de l'année de Laurence Le Saux de Bodoï !

Vous pouvez retrouver la totalité de l'article en cliquant juste là :

Ajouter une image

jeudi 17 décembre 2009

Les honneurs de la presse bis

Comme vous le savez, nous avons publié au mois de novembre le cycle Kornél Esti du très grand Desző Kosztolányi, ouvrage traduit par Sophie Képès et qui réunit pour la première fois l'ensemble des 18 nouvelles consacrées à ce personnage emblématique de la littérature hongroise.

Le livre a pour le moment un bon démarrage en librairie et commence également à susciter l'intérêt de la presse. Nous avons la joie de vous transmettre cet article de Mathieu Lindon paru aujourd'hui dans le supplément Livres de Libération... :)

vendredi 11 décembre 2009

Les honneurs de la presse


En ces temps de rigueur hivernale, de nez qui coulent et de stress de fin d’année, nos chers amis les journalistes nous apportent un peu de réconfort…

Tout d’abord, une double tête de classement pour Ivan Brunetti : Misery loves comedy et Schizo 4 sont en effet ex-æquo sur la première marche du podium du top 10 des meilleures bd de l’année 2009 du magazine Technikart ! Champagne pour ces deux « must-have » (je cite) !

Ensuite, notez que ce même Misery loves Comedy sera chroniqué demain soir par François Angelier et ses invités dans son émission Mauvais genres, sur France Culture (93.5). Rendez-vous sur les ondes, donc, samedi 5 décembre à 21h, pour s’en mettre plein les oreilles.


vendredi 4 décembre 2009

Angoulême's jury loves Ivan Brunetti


Nous avons la joie enfantine de vous apprendre que notre petit livre rouge, Misery loves Comedy, fait partie de la sélection officielle du festival d'Angoulême 2010 !

mercredi 2 décembre 2009

Nouveautés de novembre, post #4


Halmé de Choi Juhyun, édité par les éditions Cambourakis, est sorti le 4 novembre.

Choi Juhyun est sud-coréenne, elle vit en France depuis quelques années. Elle a publié des histoires courtes dans plusieurs revues et collectifs (L’employé du moi, Le Nouveau Journal de Judith et Marinette et Stripburger), et réalisé plusieurs livres d’artiste mêlant dessin, texte et photographie.

Son premier livre, Sous la peau du loup, également paru aux éditions Cambourakis, s'apparentait à une longue nuit de rêves et de cauchemars, peuplés d'ombres et nourris de peurs d'enfants, s'emboîtant comme des poupées russes. Les multiples histoires qui forment le livre s'enchaînaient de manière surréaliste, dans un univers labyrinthique. L'histoire de la Corée du Sud imprégnait par bribes ce récit étrange, dont la beauté est en partie faite de ce qui nous échappe.

Si Halmé possède les même qualités esthétiques du point de vue du graphisme, les dessins à l'encre de chine alternant avec le théâtre d'ombres coréen, le récit est foncièrement différent. Utilisant une narration claire et fluide, Choi Juhyun, via le prisme des souvenirs de son enfance en Corée du Sud, fait le portait touchant de sa grand-mère (“Halmé” signifie “grand-mère” en coréen). Elle raconte cette femme modeste et les liens très forts qui les ont unies jusqu'à la mort de celle-ci, avec en toile de fond différents éléments du patrimoine culturel coréen : croyances, rites, légendes.

Choi Juhyun raconte aussi l'histoire récente de la Corée du Sud à travers sa grand-mère, qui a connu les différentes guerres qui ont ravagé le pays, les changements politiques, l'évolution économique fulgurante qui a fait de la Corée l'une des premières puissances économiques mondiales.

mardi 1 décembre 2009

Le piège de La Séduction : nouveautés de novembre, post#3


Quel est donc ce roman, à la couverture d'un rose que Barbie ne renierait pas et ornée de la lettre “S”, que vous avez vu chez votre libraire (daltonien peut-être) : La Séduction, de Knut Faldbakken, commis par les éditions Cambourakis ?
Le nom de l'auteur ne vous dira peut-être rien, au premier abord. Cet écrivain norvégien est pourtant un prolifique auteur de romans et de pièces de théâtre, se consacrant à l'écriture depuis 1967.
Qu'avez-vous donc à faire d'un presque obscur auteur scandinave, me direz-vous ? C'est que l'éditeur, plein d'optimisme et de croyance en l'humanité, table sur le lecteur curieux, celui qui ne se satisfait pas de la seule nouveauté, mais s'enthousiasme aussi pour les livres oubliés, méconnus, épuisés, car la valeur ne s'altère pas avec les années.
La Séduction pourrait commencer comme une belle histoire, un peu mièvre, comme aiment à en rêver certaines petites filles :
« Le lieutenant de réserve Thomas Glahn rencontra un jour une jeune fille dans une rue d'Oslo. Elle s'appelait Edvarda, et il tomba si éperdument amoureux d'elle qu'il en oublia son passé et en perdit tout intérêt pour l'avenir (…) ».
Mais le livre qui nous occupe est bien plus troublant et empreint de noirceur. Adoptant un point de vue narratif restrospectif, Knut Faldbakken fait commencer son récit alors que Thomas Glahn est interné et qu'il doit s'ouvrir à son psychiatre des évènements qui l'ont conduit en ces lieux et dispositions (c'est bien moins romantique, n'est-il pas ?). Dès lors, Glahn, tentant de retranscrire l'expérience, adopte un langage peu à peu mimétique de son état, tout d'abord clair, puis poétique et fou.
Dans une rue d'Oslo, Thomas Glahn rencontre un ancien camarade de l'armée, accompagné de sa fille adolescente, Edvarda. Alors que le père fait preuve d'un enthousiasme et d'une générosité démesurés à l'égard de Glahn, lui offrant un toit et des ressources, une relation ambigüe s'instaure entre l'homme à la dérive, le chasseur dans la forêt comme il se plaît à se désigner lui-même, et chacun des membres de la famille. Tout comme l'hôte de Théorème, cet homme, l'étrange Glahn, qui évoque tant la lumière que la destruction, entrainera tout le monde dans son inexorable chute.

Un jeu de manipulations plein de subtilité,
un récit qui, tout comme son personnage principal, exerce un charme puissant, où la tentative de rationalisation médicale est mise en échec par le désir de rêve et de fiction.